LES DIRIGEANTS DE LA RDC DOIVENT ARRETER DE BRADER DES ACTIFS ET GISEMENTS AURIFERES DE SOKIMO A AJN POUR USD 17 MILLIONS.

LES DIRIGEANTS DE LA RDC DOIVENT ARRETER DE BRADER DES ACTIFS ET GISEMENTS AURIFERES DE                                    SOKIMO A AJN POUR USD 17 MILLIONS.
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Se référant à notre communiqué du 22 Février 2020, du 04 Mars et du 16 Avril, les organisations signataires du présent sont stupéfaites de lire à travers le site internet d’AJN Resources Inc, que cette dernière continue à mobiliser les investisseurs pour qu’ils financent son projet d’exploitation d’or en République Démocratique du Congo.

     Comme recommandé précédemment, les organisations signataires demandent aux investisseurs probables et intéressés qui veulent s’aventurer dans le projet AJN Resources en République Démocratique du Congo de diligenter des enquêtes pour savoir comment est-ce qu’AJN Resources a signé un mémorandum d’entente avec SOKIMO pour qu’elle acquiert 30% des parts dans le projet Zani Kodo, comment est-ce que SOKIMO a accepté de céder ses parts de 35% dans le projet GIRO Goldfield et aussi comment la SOKIMO braderait aussi un gisement certifié de 45T d’or de Kibali-Sud.

     Il sied de rappeler, en passant, au gouvernement de la République que la SOKIMO aurait un litige avec la société Mwana Africa Congo Gold (ASA), à cause de la cession de trois Permis d’Exploitation (PE 5078, PE 5079 et PE 5081) du projet Zani-Kodo en faveur de la société Kodo Resources en violation des dispositions du contrat de joint-venture signé par les deux partenaires en 2011. Selon les informations en notre possession, Mwana Africa aurait investi beaucoup d’argent dans l’exploration des gisements, estimés à près de 3 millions d’onces, qui font l’objet de publicité en Bourse par AJN, au risque d’amener la République dans la situation de First Quantum de triste mémoire. Les signataires vont s’enquérir de ce litige.

     C’est ainsi que les organisations signataires du présent communiqué, prenant la réaction du Ministre du Portefeuille du 23 Février 2020 et rappelant le contenu de leurs précédents communiqués de presse, considérant la déclaration des élus du peuple de la province d’Ituri et la Question Orale du député national de Watsa sur ce dossier, estiment que le Président de la République et le Premier Ministre doivent demander au Ministre des Mines (et au Directeur Général du Cadastre Minier) de ne plus accorder des avis favorables à des sociétés peu crédibles, au Ministre du Portefeuille d’instruire la SOKIMO de résilier le mémorandum d’entente qu’il a signé avec les responsables d’AJN Resources pour des raisons suivantes :

– La période de Due Diligence (Diligence Raisonnable) juridique et technique de 90 jours et a expiré négativement depuis le 17 avril 2020, donc AJN ne doit plus être en relation d’affaires avec la SOKIMO ;

– Des politiciens continuent à s’agiter dans les coulisses pour forcer ce partenariat, pourtant léonin ;

– Sur son site internet https://ajnresources.com/, on peut lire qu’AJN est une société d’exploration et de développement formée dans le but d’acquérir, d’explorer et, si cela est justifié et faisable, de développer des propriétés de ressources naturelles. Du déjà entendu comme plusieurs autres ;

– En lisant et relisant les informations que la société AJN met a disposition de tous, il ressort que cette dernière ne possède aucun actif, si ce n’est un droit d’option pour l’acquisition d’une mine de lithium en phase d’exploration dénommée Salt Wells située au Nevada (Etats-Unis d’Amérique) et qui appartiendrait à la société Great Basin Oil LLC ;

– En lisant et relisant les informations que la société AJN met à la disposition du public, il apparait aussi clairement qu’elle n’ait, dans le passé, développé un quelconque gisement minier aurifère ou autre quelque part au monde ;

– Les actionnaires de AJN Resources, dont l’allemand Klaus n’ont aucune réalisation dans leur activisme avec SOMIKO à Kibali depuis avant 2009, aucun projet développé à leur actif et passif ;

Le site internet de AJN indique que la valeur boursière d’une action d’AJN est de 1CDN$ soit 0,71US$ et la valeur de l’entreprise serait de 19.100.000$CDN soit environ 13.500.000US$. AJN a ainsi une très faible capitalisation boursière. Elle serait dès lors rangée dans la catégorie des plus petites sociétés qui puisse exister à la bourse, dites  »Small Cap » ou  »Micro Cap » ;

– Selon un communiqué de presse évoqué dans notre premier communiqué, AJN se proposait de lever un financement provisoire à concurrence de $CDN 2 millions en vendant une partie de ses actions au prix au prix de 0,40$CDN par action pour servir de fonds de roulement et ensuite émettre des obligations convertibles en actions à concurrence de 1.200.000$CDN ;

– Si la SOKIMO planifie de brader le projet de Kibali-Sud au profit de AJN, ce sera inadmissible et viole le code minier en plusieurs dispositions dont l’article 182 qui stipule  »Lorsqu’une entreprise du portefeuille de l’Etat fait apport d’un gisement minier, soit à une société existante, soit en vue de la constitution d’une nouvelle société, la participation de ladite entreprise au capital de la société existante ou à constituer est fixée en fonction de la valeur réelle du gisement minier faisant l’objet de l’apport » ;

– D’ailleurs les responsables d’AJN Resources cherchent des fonds au niveau international pour les gisements de SOKIMO, en violation des dispositions du Code Minier en ses articles 40, 41, 42 et 185 ;

– Considérant que juste le gisement de Kibali-Sud est évalué à 45T d’or et plus de $3 milliards de dollars, ceci est un bradage que le Président de la République et le Premier Ministre doivent arrêter par devoir constitutionnel de protéger les biens de la République et défendre les intérêts du peuple congolais ;

– L’exploitation des réserves aurifères certifiées et confirmées de Kibali-Sud au rythme de Banro (4.5T/an) rassure dix ans d’une exploitation socialement et économiquement rentable au profit de SOKIMO, la population et l’Etat actionnaire unique ;

– Rappelons que Kibali-Sud a été cédé à la SOKIMO par Kibali Gold Mines en 2012 dans le cadre du contrat les liant afin de remettre la société d’Etat dans sa mission d’opérateur minier, et permettre à cette dernière de faire face à ses obligations dont le paiement régulier des salaires ;

– Huit (8) ans après cette cession, nous constatons que ce gisement est resté non exploité industriellement et denonçons cette tentative de le brader à AJN à un montant (ficitif) que des hommes d’affaires congolais de Watsa et Durba sont capables de réunir sur place en RDC ;

– Il nous revient aussi des sources sures que le transfert des participations détenues par la SOKIMO à AJN se ferait par l’intermédiaire d’une société écran, dénommée MINOR. N’ayant aucun détail sur les propriétaires de cette derrière et sachant qu’elle n’appartient point à l’état, nous y voyons une fraude et un détournement bien orchestrée pour dupliquer des pratiques malhonnêtes ayant permis à des spéculateurs et commissionnaires de s’emparer des grands et riches gisements de cuivre et cobalt du Katanga entre 1996 et 2007 ;

– Ce recours à une Société écran pour justifier un montage financier grotesque s’apparente à un blanchiment des capitaux que les dirigeants de la République Démocratique du Congo ne peuvent encourager ni tolérer ;

– Des soupçons de corruption pèseraient sur ce mémorandum car AJN Resources a signé un mémorandum d’entente avec SOKIMO pour acquérir toutes les parts de SOKIMO dans tous les projets existants et encours. Connaissant les modes opératoires de certains opérateurs et mandataires, les signataires du présent communiqué détiennent des indices, des sources fiables, que les responsables d’AJN auraient promis des avantages indus et illégaux aux responsables de SOKIMO dès que la mobilisation des fonds sera effective ;

– Le Ministre du Portefeuille qui devrait demander la suspension de ce mémorandum n’a pas encore donné l’ordre aux responsables de SOKIMO pour stopper cette transaction mafieuse à ce jour.

     De tout ce qui précède, vu l’urgence et considérant la position des élus du peuple de l’Ituri et du Haut-Uélé qui représentent légitimement les populations dont le sous-sol regorge les gisements aurifères enviés et que l’on veut brader, les signataires du présent communiqué demandent :

Au Président de la République, Chef de l’Etat

De s’impliquer personnellement en consultant les élus de l’Ituri et du Haut-Uélé, les représentants des communautés locales (Chefs coutumiers) et les organisations de la Société Civile pour arrêter ce bradage au profit des spéculateurs (traders) conformément à ses déclarations sur les nouveaux contrats.

Aux Présidents de deux chambres du Parlement

De programmer la Question Orale de l’Honorable Abatome du Haut-Uélé sur ce bradage ;

– D’interpeller les ministres des mines et du portefeuille en session plénière radio-télevisée.

Au Premier Ministre, Chef du Gouvernement

D’instruire les ministres concernés à annuler tout engagement avec AJN Resources ;

– D’inscrire en priorité cette question à l’ordre du jour du Conseil des ministres de cette semaine et instruire les ministres au respect du Code minier et de la diligence raisonnable des potentiels investisseurs.

Au Ministre du Portefeuille

– D’ordonner l’annulation immédiate de ce mémorandum d’entente entre AJN Resources et SOKIMO ;

– De sanctionner, suspendre les responsables de SOKIMO (le Directeur Général et le Président du Conseil d’Administration) qui n’ignorent pas les en-dessous et origines de cette transaction mafieuse ;

– D’organiser un appel d’offres pour la prise de participation des parts de SOKIMO dans tous ces projet en privilégiant les opérateurs qui ont des moyens financiers en lieu et place des opérateurs spéculateurs (traders) en bourses.

Au responsable de SOKIMO

– D’annuler ce mémorandum car AJN Resources n’a pas des moyens financiers pour réaliser ces projets ;

– D’organiser un appel d’offre pour permettre aux vrais opérateurs miniers d’acquérir ses parts en toute transparence.

Aux Communautés locales

– Aux communautés locales des provinces concernées et d’autres provinces aurifères, aux élus provinciaux et nationaux, aux notabilités et chefs coutumiers, aux organisations de la Société Civile locale et nationale se mobiliser derrière la campagne  »Touche Pas A Mon Or, Touche Pas A Nos 3T » contre le bradage de nos minerais par les saboteurs de la devise  »Le peuple d’abord » lancée par le Chef de l’Etat.

A la bourse Canadienne

– De diligenter une enquête sur les déclarations d’AJN qui sont truffées des faussetés tenant à dérouter ses investisseurs potentiels.

     Les signataires du présent communiqué se réservent le droit de saisir les bourses auxquelles AJN Resources est listée pour des investigations approfondies au cas où les responsables de SOKIMO persistaient dans cette transaction mafieuse.

Fait à Bunia-Faradje-Durba-Kinshasa-Kolwezi-Lubumbashi-Watsa, le 30 avril 2020.

Les dix-sept organisations et plateformes signataires :

SOCIETE CIVILE FORCES VICES DE WATSA, CORDINATION TERRITORIALE DE LA NOUVELLE SOCIETE CIVILE DE WATSA, LICOCO, CERN/CENCO, SECRETARIAT NATIONAL DU RESEAU DE COMMUNICATEURS DES RESSOURCES NATURELLES, HDH, TOUCHE PAS A MON COBALT, JUSTICIA, PRESS-CLUB RDC, OCEAN, COORDINATION CADRE DE CONCERTATION DE LA SOCIETE CIVILE DU LUALABA, CASMIA, LINAPEDHO, ESPOIR ONG, SARW, RND ASBL, PODEFIP.

Contacts Médias :

– Ernest MPARARO (+243816049837)

– Dieumerci THUAMBE ADUBANGO (+243817417307)

– Henri MUHIYA (+243810526141)

– Antoine MUNGU (+243813611733)

– Georges Bokundu (+243810348785)

– Franck Fwamba (+243810348785)

– Email : RDC.NOTREPATRIE@protonmail.com

Adresses :

– N° 14, Av Lwango, Quartier 1, Ndjili, Kinshasa.

– N° 129, Av Kasaï, Lubumbashi, Haut-Katanga.

– N° 4, Av de la Justice, Quartier Bankoko, Commune Mbunya, Bunia, Ituri.

– N° 2, Rue Planteki, Bld Lumumba, Commune Kibali, Watsa, Haut-Uélé.

– Bureau de la Société Civile, Immeuble John Namate, Quartier 75, Commune Mongali/Durba, Haut-Uélé.

– Bureau de l’ONG SAIPED (non loin de la Radio Rhinocéros), Quartier Farange, Cité de Faradje, Haut-Uélé.

– N° 533, Route Likasi, Q/Joli Site, Commune de Manika, Kolwezi, Lualaba.


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